Centro Studi MB2

Monte Bianco-Mario Bergamo, per dare un tetto all’Europa ETS

EUROPE – Your hope. UN APPEL COMMUN DES INTELLECTUELS ITALIENS ET FRANÇAIS

Nous, Européens, n’oublions pas que l’Europe nous appartient. 

Avec l’Allemagne, l’Italie, les Pays Bas, la Belgique et le Luxembourg, la France fut à l’origine de la construction de l’union européenne.   

Elle vient, pour la treizième fois, d’en prendre les rênes pour six mois.   

Cette présidence, assurée alternativement par chacun des États membres, est la fidèle expression de l’idée de cette union démocratique, toujours en mouvement et en constante évolution. 

Cette union est aussi celle des femmes et des hommes vivant sur tous ces territoires, et non une seule coalition entre les États, ainsi que le disait Jean Monnet, l’un de ses pères fondateurs. 

Nous croyons que c’est cette aspiration qu’il nous appartient d’incarner. Nous sommes décidés à y prendre toute notre part. 

Nous avons la conviction que les nations doivent encore parfaire la construction de cette union et que la France est aujourd’hui aux premières loges pour le faire. 

A dessein, nous pensons que le trio de présidence actuel, composé de la France, la Tchéquie et la Suède, doit être soutenu par le peuple de l’union, en son ensemble. Nous nous y engageons avec vigueur.    

C’est pourquoi, déployer le drapeau européen sur des monuments symboliques de l’histoire des différentes nations devrait susciter un enthousiasme patriotique, n’opposant pas l’appartenance nationale à l’identité européenne.   

L’union n’est pas la dissolution des nations, encore moins celle de l’identité de leurs peuples. 

La nation reste la nation. Elle ne se dissout pas dans l’Europe, pas davantage que l’identité d’une femme ou d’un homme ne se dissout dans la formation d’un couple, ou que la langue française ne s’appauvrit par l’apprentissage d’une langue étrangère. L’union n’oblitère en rien le sentiment d’appartenance à un État membre. Elle n’est l’ennemie d’aucun patriotisme. 

Aucune nation n’impose ses fondamentaux aux autres. Chaque nation a son histoire. Toutes les histoires constituent l’histoire de l’Union. 

C’est ainsi d’une identité non pas reniée mais augmentée dont les citoyennes et les citoyens de chacun des États membres peuvent se prévaloir. 

Nous croyons en la puissance d’une Europe fondée sur l’union de ses États comme de ses peuples. 

Nous sommes prêts à marteler que notre destinée passe par l’union, la seule voie permettant d’éviter aux européens de s’isoler du reste du monde ou de seulement en dépendre, et de compter au sein de celui-ci. 

Afin de signifier la double appartenance de chacune et de chacun des citoyens d’Europe à leur nation et à l’union européenne, on pourrait imaginer que chacun des États membres puisse s’approprier un nouveau modèle de drapeau, le drapeau « euro-national ». 

Comme la pièce d’un euro, ce drapeau représenterait sur une face, la nation membre et sur l’autre, l’union européenne. Il ne se substituerait ni au drapeau européen existant ni à celui de chaque nation mais rassemblerait les couleurs de l’union et celles de l’État membre. Il pourrait flotter au fronton des édifices représentatifs de l’union européenne et lors des événements et manifestations organisés au nom de celle-ci.  

C’est pourquoi il est fondamental pour nous de permettre aux citoyens français de ressentir cette joie d’appartenance à cette double entité européenne et française en affichant le double drapeau sans réserve sur nos monuments nationaux et gouvernementaux pour cimenter la force de notre alliance. 

Le 9 mai prochain, fête de l’Europe, en souvenir de la déclaration Schumann, nous invitons l’ensemble des Européens à hisser haut ce drapeau. Rendez-vous à Strasbourg. 

Auteurs: 

Isabelle Lonvis Rome, magistrate 

Guila Clara Kessous, enseignante chercheuse à l’université de Harvard, artiste de l’UNESCO pour la paix 

Dominique Intini, dirigeant d’entreprise 

Signataires: 

Guillaume Barbe, avocat 

Paola Bergamo -  Imprenditore- Presidente Centro Studi MB2 

Antonio Bettelli – Generale Esercito Italiano – Comandante Nato Brunssum- Scrittore 

Corrado Binel – Architetto 

Alain Carre-Pierrat Avocat Général honoraire de la Cour de Cassation  

Boris Cyrulnik, neurologue, psychiatre, 

Silvano Danesi – giornalista, esperto di storia ed antropologia, filosofo 

Jean-Michel Darrois, avocat 

Cristina Di Silvio -  Cons. giur. ist. int.  relazioni diplomatiche comm. per i  diritti dell’uomo
dip. affari economici e sociali delle Nazioni Unite - Sez.“organizzazioni intergovernative”(equip. Vice console) United States Foreign Trade Institute 

Regional Director for the Capital city of  Rome, Italy 

Isabelle Dréan, magistrate 

Jean-Christophe Erard, directeur général d’université 

Alberto Gaffi – Editore, proprietario della Italo Svevo Editori 

Jean Garrigues, historien, professeur d’université 

Giorgio Gasco- Giornalista “Il Gazzettino” 

Angelo Giubileo – Giurista, filosofo 

Ghada Hatem, gynécologue, obstétricienne 

Chiara Immordino Tedesco – doctor, co-presidente Mindilive e Presidente Fondazione Placido Immodino 

Mohamed Ketata, directeur régional Europe centrale et orientale, Agence universitaire de la francophonie 

Renato Lavarini 

Giordano Levi, Impreditore 

Vittorio Guillion Mangilli – Presidente Circolo Culturale “La Caduta”, Intellettuale, politico 

Andrea Mantegazza – Imprenditore Sportivo 

Diego Marani – Scrittore e glottoteta, Presidente dell’Istituto Italiano di cultura di Parigi 

Chicco Margaroli – Fashion Designer 

Françoise Monard, secrétaire générale de la chaîne de l’Espoir 

Luigi Monteleone – Imprenditore 

William Nonnis – Full Strack & Blockchain Developer in ENEA 

Tobia Ravà – Artista 

Mickaël Rivette, enseignant chercheur 

Jean-Pierre Rosencszweig, magistrat honoraire 

Anne Sannier, avocate, 

Luigi Sinapi – Contrammiraglio Marina Militare Italiana – Direttore IHO Montecarlo 

Alberto Sinigaglia – Giornalista “La Stampa.it” 

Benjamin Stora, historien 

Alexandre Tessier – Presidente ADALC –Alliance des Anciens du Lycée Chateaubriand di Roma 

Martine Timsit, magistrate 

Maria Luisa Trevisan – Critica d’arte- 

Augusto Vaselli -  Saggista, Presidente Nuovo Giornale Nazionale